Quelle est la meilleure manière de résilier un contrat de travail

Les ruptures de contrat sont courantes dans le milieu professionnel. Rupture qui s’opère très souvent, soit par licenciement de l’employeur ou par démission de l’employé. La résiliation d’un contrat par l’un de ses moyens peut s’avérer contraignante et moins avantageuse pour les deux parties. Voici donc un moyen plus avantageux de résilier un contrat de travail.

La rupture conventionnelle : qu’est-ce c’est ?

Depuis son instauration en 2008, la Rupture conventionnelle comme mode de résiliation de contrat de travail est en hausse. C’est en réalité le seul mode de rupture à l’amiable reconnu par le Code du travail. Il permet aux deux parties, c’est-à-dire à l’Employeur et au salarié, de convenir d’un commun accord des modalités de la résiliation du contrat de travail qui les lie.

Qui peut réclamer ce format de rupture ?

Même si le salarié est souvent initiateur de la rupture conventionnelle, il n’incombe à personne en particulier d’initier cette procédure. Autrement dit, l’employeur comme l’employé peut décider de prendre l’initiative.

Une telle initiative du salarié est motivée par des raisons personnelles ou des raisons internes à l’entreprise. Il s’agit souvent d’un besoin de changement de vie ou d’un mal-être au sein de l’entreprise dû à des mésententes ou des insatisfactions liées au poste. Cependant, quel que soit l’initiateur de la rupture conventionnelle, il doit être plébiscité par les deux parties. Ainsi,si le salarié est celui qui propose la rupture, il doit être approuvé par l’employeur et vice versa.

Les avantages de ce format pour les deux parties

Un employeur pourrait se laisser tenter par une rupture conventionnelle pour sa rapidité, mais également pour maintenir de bonnes relations avec son employé. L’employeur protège ainsi la réputation et l’image de son entreprise. En ce qui concerne le salarié, cela lui permet avant tout de quitter au plus vite l’entreprise dans une situation de crise, de bénéficier de l’assurance chômage et d’obtenir l’indemnité légale minimum qui peut même être négociée à la hausse. Tant les salariés que les employeurs en tirent profit.